Le double vitrage : un choix répandu

En matière d’isolation de la maison, une des plus grandes avancées de ces dernières années a été le développement progressif du double vitrage pour les fenêtres. L’action des politiques publiques dans la lutte contre le gaspillage énergétique a contribué à généraliser le double vitrage, notamment par la mise en place d’aides spécifiques.

Pour s’équiper d’un double vitrage sans avoir à faire remplacer ses menuiseries, il est possible de procéder à un survitrage. Un nouveau vitrage se verra rajouté au vitrage d’origine. Bien que ce procédé renforce considérablement l’isolation d’un simple vitrage, il ne parviendra jamais à atteindre la performance d’un vrai double vitrage.

 

Plus qu’une simple duplication de vitrage

Comme son nom l’indique, la fenêtre double vitrage est composée de deux vitres séparées.
Mais le pouvoir isolant repose moins sur la double épaisseur de vitrage que sur l’espace situé entre les deux vitres. L’air emprisonné dans le vitrage agit comme un tampon thermique, il limite les pertes de chaleur.

Un gaz plus isolant que l’air peut également être injecté entre les vitres pour renforcer le pouvoir isolant de la vitre. Les fabricants de fenêtres choisissent généralement le gaz argon. C’est un gaz très isolant et totalement inoffensif. Le double vitrage argon est environ 10% plus efficace qu’un double vitrage classique. Il est également possible d’utiliser le krypton. Plus isolant, il fait aussi considérablement grimper le prix du double vitrage !

En appliquant un traitement isolant à base d’oxydes métallique sur une face intérieure du vitrage, les fenêtres gagnent en performance. Ce vitrage à isolation renforcé atténuera quelque peu la clarté de la fenêtre.

Des performances variables

De grands écarts de performance entre les différents doubles vitrages existent. Un double vitrage « classique » a un coefficient de transfert thermique de 2.9W/m².k tandis que les doubles vitrages les plus performants peuvent atteindre 1 .0 W/m².k. La différence de prix est évidemment proportionnelle à la performance du double vitrage.
Le survitrage quant à lui ne permet qu’une isolation à environ 3.3W/m².k.

La réglementation thermique en vigueur (RT 2005) impose un seuil minimal d’isolation pour une construction neuve. Le coefficient isolant des surfaces vitrées est ainsi plafonné à 2.0 W/m².k. La future réglementation thermique (RT 2012) devrait imposer des normes encore plus drastiques.

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